TRI ET VALORISATION DES DÉCHETS
A l’abri d’un vaste entrepôt, un engin à pelle ramasse les déchets stockés dans des casiers et les achemine jusqu’aux convoyeurs de tri. C’est là que les 20 000 tonnes annuelles de la collecte sélective des ordures ménagères du Grand Dijon et de communes de Côtes-d’Or sont recuellies.
Stockés en vrac, emballages, bouteilles en plastique, cartons et papiers font ensuite l’objet d’un tri affiné, d’abord sous l’oeil vigilant des opérateurs, puis de machines bardées d’électronique. Aux postes, des salariés en insertion.
Dans la première des trois cabines de tri, les employés réparent les erreurs de tri des ménages : chiffons, métaux, résidus trop salis. Dans la seconde, le tri s’affine entre plastiques, papiers, cartons et briques alimentaires, enfin dans la troisième, on procède à un ultime affinage qualitatif des flux plastiques.
Une machine extrait automatiquement l’aluminium et les aciers et finalise la sélection en direction des différentes filières de recyclage.
Le Centre de Tri du Grand Dijon, c’est 32 agents de tri, 3 chefs de cabine sous la responsabilité d’une chef principale de cabine. Le responsable de secteur, quant à lui, supervise l’ensemble et veille à l’atteinte des objectifs quantitatifs, qualitatifs et au bon déroulement du partenariat.
“je reviens de loin”. Mariée, trois enfants, au chômage après un déménagement. la galère dure deux ans. Petit à petit, Mauricette ne supporte plus la situation, elle déprime, s'enferme chez elle, rejette ses enfants… De cures de sommeil en transfusion, elle ne vit plus elle survit. Jusqu'au jour où une assistante sociale la conduit au siège du Groupe Id'ées, dans la zone industrielle de chenôve. Accueillie par un cadre de la société, ils montent un dosier où apparaîssent les compétences et envies de Mauricette. Quelques jours plus tard, Id'ées lui propose un poste, un référent social et un contrat de travail : trier les bouchons. “Ça ne me fait pas peur, je suis habituée au travail à la chaîne. Je touche le smic mais comme je parviens à trier plus de 2.700 bouchons à l'heure, je suis payée un peu plus. J'ai épongé mes dettes et retrouvé ma dignité. de femme, de mère de famille. Je ne demande qu'à travailler ! je trouve même les week-end bien longs !”
Mauricette V. – Chenôve